Absence d’affection : ce qu’il faut savoir

Publié le : 25 janvier 20224 mins de lecture

Des relations familiales perturbées, sources d’insatisfaction, peuvent être le résultat d’un manque d’affection. Les mères qui se sentent seules, les pères qui sont tristes et les enfants qui ne se sentent pas reconnus et aimés. Ces problèmes causent tellement d’angoisse qu’ils peuvent conduire à des maladies psychologiques plus graves, comme la dépression, disent les psychologues.

A. Qu’est-ce que l’absence d’affection ?

L’affection est un sentiment d’affection à l’égard d’une personne, qui se manifeste de diverses manières, notamment dans les relations amicales, amoureuses et familiales. Pour la psychologie, l’affectivité est la capacité des êtres humains à éprouver des tendances, des émotions, des passions et des sentiments. C’est par l’affection qu’on révèle nos sentiments et créons des liens de coexistence. C’est à travers les attitudes que l’affection se révèle. Dans une relation ou une interaction humaine, plusieurs attitudes doivent être adoptées pour que la relation évolue et soit maintenue.

B. Affection dans la vie quotidienne et dans la famille

Dans toutes nos relations sociales, on sait qu’un certain comportement est attendu de notre part. Cela se produit au travail, dans les groupes sociaux, et plus encore au sein de la famille. On a appris à attendre certaines attitudes de la part d’une mère, d’un père, d’un mari, d’un fils, etc. Et le comportement attendu de la famille se situe dans le cadre de la relation d’affection. Culturellement, et influencés par les films, les livres et la vie avec d’autres personnes, on attend de la famille des soins, de la sollicitude, de l’affection : sous forme de câlins, de baisers et de l’attention. Le problème est que, parce qu’elles savent déjà ce que l’on attend de la société, certaines personnes se contentent de jouer leur rôle sans vraiment ressentir la signification de cette action. Il y a un faux semblant d’affection et de préoccupation, alors qu’en fait, il n’y en a pas. Ainsi, on répond à l’attente sociale, mais on n’obtient pas les véritables résultats de l’affection. Une autre situation est celle où même le faux-semblant n’existe plus. Des enfants qui abandonnent leurs parents, des parents qui ne cherchent pas leurs enfants, des frères et sœurs qui ne se parlent pas. Il n’y a plus d’affection ni de tentative d’exercer le rôle social au sein de la famille. Cette rupture des relations familiales peut se produire pour plusieurs raisons. Il peut s’agir d’une situation spécifique et grave, et à partir de là, il n’était plus possible de maintenir l’affection et une coexistence saine. Il peut aussi s’agir de l’accumulation de plusieurs désaccords qui, au fil des ans, ont usé la relation familiale et le lien affectif. En général, dans ce genre de situation, il y a des blessures, des déceptions, des trahisons, des offenses et des manques de respect.

C. Le manque d’affection

Lorsqu’il n’y a pas d’affection dans la relation familiale, il est possible que l’individu se sente seul et abandonné. Et cela peut n’être qu’un bref sentiment ou s’étendre à un problème plus grave, comme la dépression, qui touche souvent les membres de la famille qui souffrent le plus du manque d’affection. Même lorsqu’il se produit dans l’enfance, le manque d’affection peut laisser des traces pour le reste de votre vie. Les altérations peuvent se produire dans le système cognitif, entravant son développement. Cela se produit parce que l’enfant dont l’affection est négligée est contraint de vivre des situations stressantes et, comme il n’est pas encore préparé à y faire face, son développement est altéré. La psychothérapie est un bon moyen de traiter ce problème. Bien que certaines conséquences soient irréversibles, il est possible que l’individu apprenne à mieux y faire face. Grâce au traitement, il est possible d’identifier les causes du manque d’affection afin de rétablir, si possible, le lien affectif. Ou bien, le psychologue aidera le patient à vivre avec ce manque de manière positive, sans qu’il continue à lui nuire.